Doctor Who - Episode 1.03 : Des morts inassouvies

Doctor Who - Saison 1, Episode 3 (/13)
Des morts inassouvies / The unquiet dead

Diffusion anglaise : BBC 1 - 9 avril 2005
Diffusion française : France 4 - 12.11.05 & 20.11.06

Résumé :
Le docteur embarque Rose en 1869, la veille de Noel à Cardiff au lieu de Naples comme prévu. Là, ils vont rencontrer Charles Dickens et des fantomes pas si fantomes que cela.

Mon avis :
Les voyages dans le temps, j'aime bien ... quand on voyage dans le futur. Le passé, c'est beaucoup plus délicat, surtout suivant l'époque. Bon, là c'est pas de bol, c'est le passé et en plus à une période qui est loin d'être ma préférée du lot. Heureusement, l'époque ne change pas grand chose.

Le docteur et Rose arrivent donc en 1869 sans objectif précis que de s'amuser. Manque de bol, coïncidence ou manipulation de quelqu'un, ils tombent pile au moment où des morts se relèvent dans une morgue et dont une des mortes se rend au théatre pour assister à une représentation donnée par Charles Dickens (qui conte l'une de ses histoires au public). Le pubic panique, le docteur s'excite et tous finissent à la morgue : le docteur, Rose,  Charles,  le croque mort et son assistante qui a des visions.  Elle découvre assez vite que Rse n'est pas d'ici mais elle s'imagine simplement que le Londres qu'elle voit dans la tête de Rose est bien différente de ce que l'on peut raconter dans les rues de Cardiff (Pays de Galles, Londres en Angleterre). L'époque implique que les gens ne sortent pas de leur ville ou juste dans la ville voisine, pas de téléphone, pas de télévision, rien. Et cela rend donc plausible la vision du Londres 2005. Enfin, quand même, elle n'est pa supra fut fut l'assistante. Ou plutôt la servante. Les droits de la femme, c'était pas à la mode à l'époque.

Très vite, le docteur comprend que ce sont des esprits qui ne sont pas en paix et hop, une séance de spiritisme bien clichée où ils apprennent que ce sont en fait une race para dimensionnelle en voie d'extinction qui se manifeste dans les corps des morts. Gros débat donc : faut il ouvrir le passage et les laisser occuper les morts ? La réponse est oui et la servante ouvre alors le passage et les esprits s'engouffrent dans les morts et révèlent leur vraie nature : ce sont des conquérants qui veulent asservir la Terre. C'est mal parti pour le docteur et Rose mais heureusement, Charles Dickens trouve la solution : les gaz (et je parle pas de flatulences ou de pêts comme on dit dans la rue, voire de prout quand on les imite). Donc le gaz du GDF local les tue et heureusement, tout est éclairé par gaz à cette époque. Le monde est alors sauvé même si dans la bataille, la servante y laisse la vie. Le docteur et Rose peuvent donc repartir en laissant un Dickens tout excité par les perspectives devant lui et encore plus par la vue du Tardis se dématérialisant. Le futur est il changé ? Non car il ne reste pas une semaine à vivre à Charles Dickens qui ne pourra jamais écrire le livre racontant tout cela.

Voilà, un nouvel épisode se termine. Un épisode assez faible en comparaison des deux premiers. Quasiment aucun humour à part les vannes sur le docteur haïssant Cardiff. Ca sent plus la private joke qu'autre chose, les anglais et les gallois n'étant pas deux peuples en excellents termes historiquement parlant. Ou bien tout simplement, vu que la production du show est assurée par BBC Wales (BBC Pays de Galles donc) et que le tournage a lieu au Pays de Galles mais avec des acteurs anglais d'Angleterre, la private joke tient là dedans.
Donc peu d'humour et pas mal de passages assez longs comme le dialogue entre Rose et la servante qui "fouille" l'esprit de Rose. Je sais pas, il ressort tout au long de l'épisode une impression de ne pas vraiment avancer, comme si on poussait l'histoire. Ho hisse.
En plus, Rose devient subitement super à fond dans le truc des voyages et ne se pose plus aucune question existancielles de blonde comme lors de l'épisode précédent.  On est passé sans explication d'une ROse dépassée par les évènements à une Rose à fond dedans.

Bref, un épisode assez moyen, oubliable.