Heroes - Episode 1.16

Inattendus / Unexpected
Saison 1, Episode 16 (/23)
Diffusion us : NBC - 19 février 2007
Diffusion belge : RTL TVI - 23 juillet 2007
Diffusion française : TF1 - 11 août 2007

Résumé :
La mère de Claire s'évanouit, Peter termine son apprentissage avec Claude, Parkman retrouve Ted ainsi qu'une petite nouvelle, Hiro boucle les épisodes bouche trou et Mohinder continue son périple avec Sylar.

Mon avis :
Hiro :
Il est délivré de son placard par le flic arnaqué. Course poursuite, fusillade, Hiro comprend qu'il doit agir seul pour protéger Ando qui lui comprend qu'ils forment un duo puis finalement séparation avec départ dans le bus de Stan Lee.
On en termine enfin avec les 4 épisodes bouche trou de Hiro. Rien à signaler. C'est toujours aussi inintéressant jusqu'à la fin où là on a droit à un détail important : sans le savoir, Hiro use de son pouvoir en renvoyant la balle dans le pistolet. Il n'a donc pas besoin du sabre pour activer son pouvoir, c'est simplement une question de volonté. J'ajoute aussi que je suis triste de voir le duo HIro/Ando se briser. Même si on se doute bien qu'ils se retrouveront, ça fait quand même un petit quelque chose de les voir se séparer.

Claire :
Sa mère a de plus en plus de problèmes de mémoire et lorsque Claire lui explique pour l'haïtien et ce qui lui arrive, madame Bennet s'effondre inconsciente. Claire panique, surtout que papa Bennet est à New York. Plus tard, à l'hôpital, Claire raconte l'histoire de l'haïtien à la doctoresse qui ne la croit pas mais répète tout à papa Bennet. Explication entre le père et la fille dans le couloir avant de revenir à la maison.
Sans Jessalyn Gilsig, c'est nettement mieux. J'arrive bien plus à accrocher au désespoir et l'isolation de Claire qui est complétement perdue et dépassée par les évènements. Et je dois dire que c'est pas mal du tout. J'adhère. Surtout qu'on en termine enfin avec les scènes mal jouées du "je sais que tu sais que je sais mais je ne dirais rien" entre le père et la fille.

Mohinder et Sylar :
Ils arrivent chez une mécano qui dispose d'une super méga ouïe. Elle comprend qu'il y a quelque chose de louche avec Sylar à cause de son rythme cardiaque trop rapide mais il réussit à l'embobiner. Mohinder convaint la femme de faire des tests le lendemain. Sauf que le soir, Sylar va tuer la pauvre mécano ce qui lui colle une énorme migraine le lendemain matin. On apprend aussi au cours de l'histoire que Mohinder est sur la piste d'un vaccin inhibant les pouvoirs, ce qui choque Sylar qui "sent" les autres et voit les pouvoirs comme une bénédiction. Faut dire aussi qu'il fera quoi si il n'y a plus de gens à tuer pour leur piquer leurs pouvoirs ?
J'aime assez ce duo inattendu et la pression mise sur le secret de "Zane". Après avoir échappé de justesse à Mohinder, il échappe de justesse à la femme mécano. C'est intéressant, Mohinder est enfin utile et les scènes sont bien écrites, bien jouées et c'est un plaisir de suivre ces deux là. Il faudra juste éviter de nous faire un spécial par épisode jusqu'au season finale.

Parkman :
Ted Sprague, l'homme radioactif, s'entraine dans une cabane isolée quand Hana prend contact avec lui. Elle contrôle tout ce qui est communication : téléphone, internet, msn, tout ça et à distance. Elle explique aussi à Ted qu'il a été marqué par Bennet lors de son enlèvement et que les deux traces dans son cou sont en fait une injection d'isotopes qui permettent de le localiser. Ted a alors l'idée de contacter Parkman (souvenez vous à l'interrogatoire, quand ils s'étaient montrés leur marque). Parkman qui vient d'offrir une super bague à sa femme avec les diamants volés. Mais elle découvre le truc et veut balancer son mari aux flics. Parkman après avoir tout expliqué promet de le faire mais le coup de fil de Ted lui sauve les fesses. Il retrouve Ted et Hana dans un cimetierre où ils décident d'attaquer Bennet et Primatech pour être enfin libres. Ils débarquent chez les Bennet les prenant en otage juste quand ils rentrent de l'hôpital.
Cliffhanger de folie, un Parkman très bon qui se retrouve maintenant officiellement avec les méchants. Il n'a vraiment pas de bol ce mec. J'adore cette intrigue qui promet.

Peter :
Il continue son entrainement avec Claude qui a compris que pour motiver une feignasse comme Peter, rien de tel que la menace de coups de baton que Peter stoppe en répliquant la télékinésie de Sylar. Cela lui est bien utile quand Bennet et l'haïtien leur tirent dessus en pleine nuit. Claude est assomé par la flèche tranquilisante tandis que Peter repousse la sienne avec la télékinésie puis il s'enfuit en volant avec Claude. Ce dernier se réveille dans l'appartement de Peter eet disparait après avoir accusé Peter de les avoir mis sur sa trace. Peter est fou de rage et comprend aussi que la fuite vient de Isaac. Il va donc voir Isaac qui cherche à tuer Peter avec l'arme remise par Bennet plus tôt (tue Peter, sauve le monde et tout ça.) Sauf que Peter devient invisible et ne cesse de provoquer Isaac qui se décide à tirer au hasard. Et plusieurs balles atteignent Simone qui venait d'arriver dans l'atelier de Isaac ...
Peter contrôle son pouvoir de mieux en mieux et du coupo en acquiert de plus en plus. Et le pouvoir corrompt comme tout le monde sait. La toute puissance commence à atteindre Peter avec une soupçon de jalousie par dessus dans l'intrigue complétement nul du plus mauvais triangle amoureux de l'histoire qui se finit sur un cliffhanger bancal. Que vont faire Peter et Isaac ? C'est ultra passionant à savoir. Par contre le sort de Simone, tout le monde s'en fout. Elle a vécu dans l'indifférence, elle meurt dans l'indifférence.

Bref, on revient enfin à du très bon Heroes avec un cliffhanger de dingue entre la situation des Bennet avec Parkman et Ted et celle du face à face entre Peter et Isaac. Et tout le déroulement de l'épisode pour en arriver là est excellent. En plus, on n'a pas d'intrigue Sanders (c'est fou, ils manquent autant que SImone :) et celle du duo improbable Mohinder/Sylar fonctionne à merveille. Pas de vrai point faible à cet épisode qui est un régal à suivre après 4 épisodes très longs.