The Shield - Episode 5.01
Ordre d'exécution / Extraction
Saison 5, Episode 1 (/11)
Diffusion us : FX - 10 janvier 2006
Diffusion française : Canal + - 1er mars 2007
Résumé :
6 mois se sont écoulés depuis la fin de la saison 4 et un nouvel ennemi se profile pour Vic McKay, le redoutable Jon Kavanaugh, en charge des affaires internes.
Mon avis :
Oui, je n'ai pas fini la saison 4. Mais j'y arriverais un jour. Là, pour une question d'actualité, je "saute" la fin de la saison 4. Vous êtes heureux chers abonnés à Canal + ou chers lecteurs ayant un ami abonné à Canal + (coucou Mike !)
Bon, c'est donc reparti et ce n'est pas la super joie au bercail. McKay et sa strike team s'ennuie avec des petits cas, Dutch continue à résoudre les enquêtes qu'on lui confie malgré sa coéquipière tête en l'air en ce moment, Danny est clouée dans un rôle administratif car elle est enceinte mais personne sait de qui ce qui occupe le commissariat qui parie sur le père. McKay et Dutch tiennent la corde et sont favoris. Julian se tape une super sexy probie. Enfin se coltine. Pas se tape dans le sens il la retourne et zou, il répend ses gênes en elle. Ca, c'est Dutch qui aimerait bien. Faut dire que la Tina jouée par Paula Garces est mui bonnasse. Et une feignasse d'inspecteur dont j'ai encore oublié le nom dirige tout ça à coup de etc, etc.
Mais la belle vie va rapidement se terminer puisque des tensions éclatent entre les mexicains et les noirs ce qui provoque une immense émeute dans un lycée. McKay et la strike team enquêtent et remontent la piste pour découvrir un compte à rebours. Tout est parti en fait de la prison où un Los Mag a fricoté avec des noirs. Depuis son clan a imposé à ses fils de tuer deux blacks. McKay coince le grand frère avant de courir après le jeune qui a déjà tué un client d'un salon de coiffure. Tout le monde est arrêté mais McKay fait quand même parvenir les photos preuve en prison pour éviter un mort de plus.
Franchement, c'est loin d'être le plus intéressant dans ce season premiere. L'enquête est assez confuse à suivre, on sait plus trop qui enquête sur quoi et pourquoi, surtout avec les échanges-pas échanges avec Dutch. Car Dutch enquête sur le mort retrouvé dans les chiottes du lycée à la fin des émeutes.
Là où le season premiere s'avère meilleur, c'est avec Julian qui doit former une nouvelle recrue, Tina je suis trop bonne et je dois sûrement avoir un nom de famille en plus de mes superbes seins. Déjà, Paula Garces est top sexy et méconnaissable. Ca la change des rôles à la Disney auxquels elle fut habitué, du genre, la love interest dans le film Top Chrono. Ensuite, elle est intéressante car elle met bien en relief la propre formation de Julian durant les deux premières saisons. On sait qu'il fut loin d'être un élève modèle et que Danny lui a sauvé les fesses plusieurs fois. Voir comment il va se comporter avec elle sera intéressant. Puis on se rappelle tous de la scène où les autres flics l'ont forcé à baiser. Vivement que Tina ait le même traitement :)
Toute cette storyline va de pair dans le grand mouvement que ce season premiere amorce : un retour aux sources. Là où la saison 7 de Buffy se plante magistralement, on sent que cette saison 5 démarre parfaitement pour synthétiser ce premier quiquennat de repression violente et illégale.
C'est dans cette idée qu'intervient l'inspecteur des affaires internes, Jon Kavanaugh, chargé de reprendre l'enquête pour faire tomber Vic. Et là ... Là ... Forest Whitaker est magistralement magistral. Bluffant. En quelques phrases, il impressionne. Glenn Close m'avait troué le cul, Forest m'a fait un canyon carrément. Et en un seul épisode. Le rôle est écrit à merveille, le jeu est parfait, les répliques font mouche. C'est génial. J'ai toujours vu Benito Martinez (Aceveda) comme un très bon acteur. Il est minable dans sa scène avec Forest. Non pas qu'il est mauavis, c'est juste que Forest est 15 niveaux au dessus de lui. Au moins.
L'inspecteur Kavanaugh est là pour coincer Vic et il va le faire, c'est certain. On ne peut pas penser autrement. Vic s'en sortira forcément vu qu'il y a encore 2 saisons après mais c'est clair qu'il a face à lui le plus terrible des adversaires jamais rencontrés. L'inspecteur nous fait croire en un seul épisode que primo, il va coincer Vic, et secondo, que Vic est un gros pourri malade qu'il faut coincer à tout prix. Et jamais on n'a pu vouloir enfermer Vic. Même si tous ses actes sont illégaux et condamnables, il y a toujours eu une raison morale, plus ou moins, un impératif qui a fait qu'il n'avait pas le choix et cela nous permettait de le pardonner. Là, Kavanaugh nous recadre et en quelques dialogues, on veut le voir coincer Vic.
Pour cela, il s'attaque au problème sous trois angles, en faisant appel à de la psychologie. Il se joue de Aceveda qui ne veut même plus entendre le nom de McKay et pourtant, il le fait craquer puisque Acevda accepte de l'aider. Il manipule David en le faisant croire qu'il est intouchable, qu'on ne peut pas l'avoir avec son coup du chewing gum mais il joue à la perfection la carte de la culpabilité, la carte Terry Crowley, le flic buté par Vic à la fin du pilote, la scène choc qui fait basculer The Shield d'un simple cop show un peu violent à un monument. De Aceveda, il obtient une faille dans la strike team : Lem. Et Kavanaugh a une arme contre lui : la drogue en fin de saison volée chez Malia l'indic. Il va donc l'arrêter en fin d'épisode. Reste la troisième carte : Corrine McKay, l'ex femme de Vic qui craque sous la terrible épreuve du chewing gum. Il l'approche en se faisant passer pour un père à l'école d'autistes où sont les deux enfants de Vic.
Bref,
Dommage que l'enquête principale soit trop brouillone et peu passionante puisque la tension raciale retombe trop vite. Heureusement, Julian dans une moindre mesure, mais surtout Kavanaugh nous promettent une saison excellente. Vite la suite !