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Analyses en séries
14 octobre 2008

Life on Mars - Episode 2.06

Héroïne / Episode 6
Saison 2, Episode 6 sur 8
Diffusion anglaise : BBC
Diffusions françaises : 13eme rue, puis NRJ12 - 14 octobre 2008
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Résumé :
L'héroïne débarque à Manchester et un immigré est retrouvé mort. Sam croit en un crime raciale tandis que Gene, oh surprise, n'est pas d'accord et pense à réglement de comptes entre dealers.

Mon avis :
Retour à du classique pur sans innovation de forme. En plus l'histoire se perd un peu en cours de route. La seule différence est que pour une fois, c'est Gene qui avait raison puisque c'est simplement une histoire de concurrence avec "le boucher".
Annie retourne faire du café et on réveille un peu Chris qui sauve Sam et Gene tenus en joug par les méchants.

Le vrai intérêt de l'épisode est que Sam sauve la vie de Maya, sa fiancée de 2006, puisqu'il empèche sa mère d'avorter. Bon, là, on touche à du moins réussi qu'avec les parents de Sam en saison 1. j'aurais vraiment aimé qu'ils poussent le concept jusqu'au bout en faisant avorter la mère de Maya. Après tout, ils ont bien sauvé Annie qui devait mourir en fin de saison 1. Ca aurait été encore plus fort si elle avait pris la décision d'avorter à cause de Sam ou de ce qu'il aurait pu lui dire. Ca aurait fait un beau pied de nez à la série puisque sa première enquête en 1973 sert à sauver Maya. Tout ça aurait été fait pour rien. Mais non, au contraire même, ils nous offrent un retournement convenu. Oh l'échographie et boum, je décide de garder le bébé.
C'est d'ailleurs l'autre reproche que je pourrais faire à cet épisode. Il laisse trop de coté la question raciale et les prémisces de la mixité des couples et de ses conséquences sur la vie de tous les jours. Au lieu de cela, le scénariste a préféré la "facilité" et le politiquement correct avec une banale histoire de rivalité entre dealers. Et là encore, il rate un point : celui de faire des immigrés des dealers par obligation parce que tout leur est refusé. Il y a juste une vague allusion avec la mère de Maya qui dit qu'elle a du ouvrir à son nom le compte du magasin parce que la banque le refusait à Dipak.

Bref, dommage de rater autant les questions sociales et raciales de l'époque qui auraient été oh combien plus intéressantes qu'une énième histoire de drogue.

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