Dead like me - Episode 2.02

A qui la faute ? / The ledger
Saison 2, Episode 2 sur 15
Diffusion us : Showtime - 1er août 2004
Diffusion française : Jimmy - 7 janvier 2005 , France 4 - 13 mai 2008

Résumé :
George se fait piquer sa bicyclette.

Mon avis :
Quand ça veut pas, ça veut pas. George continue à sombrer dans l'amertume. Elle est morte et veut savoir pourquoi elle et si Ruben a écrit son nom. Ruben, comme d'habitude, évite de répondre clairement à part que c'est bin lui qui a écrit son nom. Puis, elle se fait voler sa bicyclette, se fait prendre pour cible par un consultant chez Happy Time avant de se faire retacher sa veste bleue par une giclée de sang et d'apprendre que ses parents divorcent. Quand ça veut pas, ça veut pas. Mais cela montre l'évolution de George depuis sa mort. Elle ne se laisse plus faire. Rappelez vous du bowling où Ruben la comparait à une quille. C'est ce qu'elle était. Là, elle se positionne plus comme une boule. Elle ne se laisse pas faire au boulot et puisqu'on lui a volé sa bicyclette, elle va compenser en volant la voiture d'un mort, une superbe décapotable rouge. Et Ruben semble comprendre l'acte de George et l'accepte même avec le petit post it l'incitant à conduire prudamment.

Mais au delà de la simple situation de George, l'intrigue en profite pour tacler méchament deux institutions : la police submergée de boulot et qui n'en a rien à faire de la bicyclette d'une gamine vu qu'elle ne s'occupe déjà pas d'un mec se vidant de son sang sur un de ses bancs. Oui, il y a des lois mais le fait est qu'on ne peut pas tout faire appliquer à la lettre et malheureusement, une bicyclette volée passe après bien des choses et finira donc sur une pile que personne ne regardera jamais.
L'autre institution parlera à tous ceux travaillant en entreprise avec ses réunions régulières où un mec sorti de nulle part vient vous faire la morale. Là, il vient expliquer que le vol en entreprise, c'est mal et prend pour cible Millie qui arrive en retard ... à cause du vol de sa bicyclette. A l'image du pro du chronomètre en saison 1, la série pousse loin la caricature pour mieux se moquer de ces employés qui ne connaissent rien de l'entreprise et des gens y bossant mais qui sont persuadés de détenir la vérité absolue parce qu'ils ont deux ou trois phrases chocs et un tableau powerpoint. En plus, c'est vraiment le boulot inutile par excellence, du moins dans ce cas de figure. Tous les employés savent que voler c'est mal mais tous ceux piquant du matériel continueront à le faire. Le bon twist est que l'épisode nous amène à croire que Millie est la voleuse des post it. Elle se plaint des post it de Ruben et on voit quelqu'un en voler. Souvenez vous de la saison 1 où Millie indiquait à la nouvelle où se trouvaient les beaux stylos à piquer ... Du coup, tout le passage de l'accusation du consultant est magistrale parce qu'on s'imagine Millie coupable et on la voit se débattre avec ce qu'on croit être de la mauvaise foi. Et twist final, c'est Crystal qui vole tous les post it. Pourquoi ? Là encore, est ce un vol anodin ou nous cache t'on quelque chose sur qui est Crystal ? Le mystère est bien entretenu.

De leur coté, les autres faucheurs sont en service minimum : Mason se fait tirer dessus en pleine maiso nde la gauffre par Roxy qui elle, se la pète en flic. Mason encore s'entraine au bonto mais est nul comme c'est pas possible donc il écoule les kitchen guillotine piquées par George, Ruben prend l'âme d'un jeune volant pour pouvoir s'acheter à manger et Daisy prend l'âme d'un vieux bijoutier qui lui offre un bijou pour sa gentilesse et elle prend alors une autre croix. Le rapport de Daisy à la religion continue à être exploré, même légèrement avec son envie de mettre au croix au rétro de George. Où veulent ils en venir avec elle ?

Reste les Lass qui se partagent les affaires ce qui donne l'occasion d'un flashback avec la mimi jeune George lorsqu'elle laisse ses petites empruntes dans du platre. A coté de cela, Joy entre en contact avec la meilleure agent immobilière de la ville pour vendre la maison tout en balançant froidement qu'elle ne sait pas où se trouve le petit cadre avec les mains de Reggie et qu'elle n'est même pas sûre si ils en ont fait un. Cela rappelle à quel point Reggie est l'oubliée de la famille, autant par ses parents que par George lorsqu'elle était vivante (souvenez vous du pilote où George la décrivait comme la femme invisible).

Bref, c'est drôle, ça égratigne et on avance un peu avec chaque personnage. Que du bon.

> A suivre : un troisième Dead like me