Dead like me - Episode 1.14 - Season finale

Repose en paix / Rest in peace
Saison 1, Episode 14 sur 14
Diffusion us : Showtime - 26 septembre 2003
Diffusion française : Jimmy - 26 mars 2004, puis France 4 - 6 mai 2008

Résumé :
C'est le jour de George.

Mon avis :
Mais que peut bien être le jour de George et pourquoi a t'elle droit à un jour particulier ? Parce qu'il fait beau ? Parce que 20 dollars ont volé jusqu'à elle ? Non, c'est tout simplement le jour où sa pierre tombale est enfin posée. On l'avait déjà vu avec Roxy qui a eu droit à un jour spécial pour l'anniversaire de sa mort. Là, c'est pour la pose de la pierre tombale. Chaque jour ayant un rapport avec sa propre mort est un jour férié, jour de repos apparament décidé plus haut puisque Ruben affirme ne pas avoir reçu de mission pour elle (alors qu'il y aurait pu avoir une mission pour elle mais qu'il la donne à un autre faucheur.)

Jour de chance donc pour George qui choisit ce jour pour aller quémander sa place auprès de DOlores et ainsi retrouver un job. Mais Dolores ne veut pas de Wally Pipp, joueur de baseball qui a perdu sa place de titulaire parce qu'un jour de match, il avait mal à la tête (Dolores - ou plutôt les scénaristes- s'appuyent sur la légende plus que les faits. Une autre version dit qu'il s'est retrouvé sur le banc parce que l'entraineur voulait bouger son équipe, la réveiller. Et son absence longue est dû non pas à sa place perdue mais à une fracture du crane survenue à l'entrainement 1 mois après ces évènements).
Heureusement (sic), Murray a une crise et Millie en profite pour aider Dolores dans cette épreuve. C'est très symbolique ce rapport entre elles deux. Millie ne réagit nullement comme voyant une opportunité de bien se faire voir mais en amie tout simplement. George et Dolores sont les mêmes qu'au tout début et l'enchainement des évènements montre bien qu'un seul détail peut tout changer, le petit sourire lors du premier contact. Sans ce petit sourire, George s'est retrouvée là où Dolores envoit les jeunes qu'elle n'aime pas et avec le petit sourire, Millie est vite devenue la chouchoute de Dolores. Moralité : ne souriez pas et vous bosserez tranquille avec personne et sans responsabilité avant d'obtenir des super pouvoirs de faucheur à la pause déjeuner. :)
Mais la relation ne s'arrête pas là. Millie a longtemps souri en faux cul à Dolores. La première fois où Millie n'a pas feint son sentiment envers Dolores, c'est justement quand elle lui a demandé pour la première fois comment allait Murray. La boucle se boucle ainsi lentement mais sûrement.
Mais comme l'épisode est bon, on ajoute une couche mythologique chez le véto avec un gamin faucheur d'âmes, mais faucheur d'âmes d'animaux. C'est intéressant ce point là mêmesi on voit vite une limite arriver puisque le boulot de faucheur se termine lorsqu'on fauche l'âme de son remplaçant. Et là, comment le jeune pourra faucher l'âme de son remplaçant ? A moins que ça soit exceptionnellement un humain qu'il fauche. L'épisode ne détaille pas plus ce gamin. Il permet juste à George de relativiser son sort. Certes elle est morte à 18 ans mais voilà, elle a 18 ans et peut donc travailler et tout ça pour vivre. Le jeune ne peut rien faire d'autre que du squatt, du skate et lire Lady Death. Là encore, c'est bien trouver cette lecture même si Lady Death n'est pas une faucheuse d'âmes (en fait, elle doit exterminer toute trace de vie sur Terre pour retrouver son âme et être libérée de l'Enfer. Enfin, au début, puisque par la suite, ça change pas mal chez l'héroïne emblématique de la maison d'édition Chaos Comics. Seuls trois numéros relatant les origines de la belle sont sortis en France ... Et oui, en bon pervers je les ai :) L'histoire relatée sur ces trois numéros a fait l'objet d'un film d'animation qui est disponible en DVD en France. Si vous le trouvez en occasion à pas cher, mais genre moins de 5 euros, laissez vous tenter, ... Et oui, je l'ai aussi. Tiens, j'en ferais peut-être la review histoire de réanimer la catégorie animation de ce blog)

Pour en revenir à l'épisode du jour. On a aussi une intrigue avec Mason qui n'a plus fait pan pan cul cul depuis 15 mois. Et Daisy et Roxy se moquent de lui. La scène dans la rue est à ce propos très bizarre, trop décalé. Les entendre parler de cul et deviner qui est faucheur ou non est tellement anormale ... Mais ça introduit le festival Mason au magasin de cd avec la multitude de baffes qu'il se prend avant qu'il se fasse allumer par la vendeuse gothique qui semble au courant de ce qu'il est. Fantasme de gothique ou réalité ? On ne le saura pas. En tout cas, la gothique est splendidement interprétée par Jewel Staite, actrice trop peu utilisée mais qui trouve enfin un rôle assez important à partir de la saison 4 de Stargate Atlantis puisqu'elle y interpréte un médecin de façon régulière.

De son coté, Ruben s'occupe du Michael de Lost qui joue ici un maitre yogi qui fait craquer toutes les femmes de son cours. C'est une intrigue très sympa avec Ruben et 'Michael' lui rappelle à son tour qu'il faut savoir se laisser aller de temps en temps comme avec la belle brune qui le voulait. J'ai bien aimé les discussions entre eux deux sur la place de la méditation dans le rapport du corps avec l'univers et aussi le fait que le fantôme se plaint parce que la blonde le désirait tellement.

Du coté des Lass, on prépare la petite cérémonie d'inauguration de la pierre tombale (c'est très bizarre de le dire comme ça, il doit y avoir un terme plus approprié que cérémonie d'inauguration). Et le téléphone continue de sonner. Les Lass sont toujours aussi lourds.

Le final de la saison est magnifique avec toute l'équipe se retrouvant pour faire péter le champagne autour de la tombe de George. Cela résumé bien toute la saison et la métaphore de la mort pour nous rappeler qu'"il faut vivre et profiter de chaque instant. Chaque jour est une fête. L'épisode boucle la boucle avec un long plan aérien quittant la Terre, l'inverse du premier plan de la série.

Bref, un épisode final magistral mais trop court, encore plus court que d'habitude.

Bilan de la saison :
Dead like me prouve qu'elle est une très grande réussite lors de cette première saison. L'univers, l'ambiance, les personnages, les acteurs, les dialogues, tout concorde pour soutenir de belles réflexions sur la vie. Aucun épisode n'est à jeter même si certains sont plus faibles que d'autres (hein le clip show, c'est à toi que je parle). Mais même faibles, ces épisodes apportent quelque chose à l'ensemble. Il n'y a que l'ensemble de la vie post George chez les Lass qui est bien fade et sans grand intérêt tant son développement est raté, probablement par manque d'inspiration parce que les idées (déchirure Joy/Reggie, puis rapprochement) sont bonnes et bien amenés. D'ailleurs, la marque du ratage des Lass est qu'on ne se rend pas compte de leur absence les 2 ou 3 épisodes où ils n'apparaissent pas.
On sent bien avec le recul que la série a été conçu sans la moindre prétention et du coup, ça sent. La série ne subit aucune pression, ni aucune contrainte. Cela permet de garder un coté frais tout au long de la saison.
Dead like me saison 1 est une totale réussite, s'auto suffit et installe la série parmi les séries cultes. La saison 2 doit confirmer tout ce bien et elle va même faire mieux comme nous allons le voir dans les 15 épisodes à venir.

> A suivre : Kyle XY