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Analyses en séries
23 mai 2008

Dead like me - Episode 1.11

La vie est pleine de surprises / A bicycle Thief
Saison 1, Episode 11 sur 14
Diffusion us : Showtime - 5 septembre 2003
Diffusion française : Jimmy - 19 mars 2004, puis France 4 - 29 avril 2008
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Résumé :
George veut un vélo mais sa paye à Happy Time ne lui permet pas d'en acheter une.

Mon avis :
On va commencer cette petite analyse par le moins passionant, à savoir Daisy. Je ne dis pas que c'était mauvais, au contraire. C'est juste que c'était moins bon que les deux autres intrigue. Daisy a donc une âme de peintre à faucher et en profiter pour récupérer un tableau dans le but de spéculer dessus. Sauf que l'artiste peintre ne veut pas qu'elle fasse cela et du coup, il ne part pas. Il veut que la toile que Daisy a embarqué soit traitée avec soin car c'est sa plus grande oeuvre, celle où il a pleuré lorsqu'il l'a fini après 2 ans de travail. Finalement, il part quand il se rend compte qu'il a peint cette toile pour Daisy.
C'est une intrigue assez curieuse parce qu'elle n'est pas génialement captivante. Mais elle est nécessaire car elle marque le début du creusement du personnage de Daisy. On la voit marquée et touchée par ce peintre et elle finit très gentille, limite défoncée dans la nouvelle maison qu'elle occupe avec George. Le seul problème est qu'il est assez difficile de voir pourquoi Daisy se remet ainsi en question. L'argumentaire du peintre n'aurait pas du avoir une telle résonnance chez Daisy.

On passe à George. Elle en a marre des joies des culs dans sa face, des voisines saoulantes et desm ioches lui balançant du jus de fruit sur elle. Marre des transports en commun donc. Sus au bus ! Tous en vélo ! Sauf que George ne gange pas assez chez Happy Time et du coup, elle décide d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte (là, on applaudit mon magnifique jeu de mots entre le proverbe et la couleur du dollar).
On peut comprendre Millie. Son boulot à Happy Time est très loin d'être le plus passionant du monde, s'affairant à des taches inutiles et répétitives pour un salaire de misère. D'ailleurs, tout le monde semble se moquer éperdument de son travail dans cette boite. Et comme tout départ, cela se fête et Dolores organise une immense fête et George comprend alors deux choses : Dolores l'aimait et se sent trahie par le départ de Millie et finalement Millie se sentait comme au sein d'une famille à Happy Time, comprenant cela quand elle doit aider Stephanie à empécher le rouge de détruire le jaune grâce à l'aide de la police des couleurs. Je me suis longtemps demandé si on avait pas sucré la marque Mnms en vf mais non, c'est pareil en vo. Salaud de rouge ! Un scénariste anti communiste peut-être ?
L'intrigue est franchement réussie et parfois très trash, comme lorsque un employé s'éclipse avec un âne ... Mais c'est très très drôle grâce aux personnages si décalés de Happy Time. On dirait des gens normaux mais ils ont la petite touche de folie en plus.
Le contraste est d'autant plus saisissant quand on voit la froideur de son nouveau job avec Frank Fingerman qui ne veut communiquer qu'en messagerie instanné car il a conduit une étude qui conclut que cela est plus efficace. Et George claque la porte, perdant tout. C'est très intéressant comme intrigue car cela montre que la course à l'argent ne fait pas tout. Les conditions de travail sont aussi importantes. La saison nous avait bien montré jusque là la chiantitude du travail à Happy Time mais on se rend compte qu'il y a pire ailleurs. Happy Time, c'est chiant mais c'est spacieux, lumineux et avec des gens sympas et humains. Un peu moins d'argent, mais plus d'humanité ou moins d'humanité mais plus de fric ? That's the question. Vaut il mieux une Millie fétarde ou une Millie bling bling ?
Le top étant la fin avec George se plaignant à Ruben qui lui offre une bicyclette qu'il a récupéré pour trois fois rien aux puces. On ne peut que regretter la petite morale qu'il faut se lever tôt. Par contre, cela montre bien à quel point Ruben s'impose comme figure paternelle pour George, élément déjà évoqué précédemment.

L'intrigue des Lass ... Je ne sais pas mais je trouve qu'ils cassent le rythme plus qu'autre chose les Lass. C'est pas que je m'en fous de leur vie post George mais elle est rarement réussie. Là, c'est encore le cas. Sauf que comme pour Daisy, cette intrigue marque officiellement le début de la fin pour le couple Lass. La scène de la voiture quand ils recherchent JD est assez excellente. Clancy proposant de se séparer pour retrouver le chien, Joy comprenant le divorce. On voit ici l'absence du père, trop occupé à culbuter AJ Cook ou une autre. Il promet de faire pleins de choses mais n'est jamais là. Et quand il rentre, c'est pour voir JD et non sa famille. J'aime bien aussi la façon dont la série montre que Reggie comprend tout et cela la rapproche de sa mère. J'aime assez ce rapprochement entre la mère et la fille. Joy faisait tout pour se rapprocher d'elle en début de saison mais Reggie la rejetait sans cesse et là, alors qu'elle ne fait plus rien, Reggie se rapproche naturellement d'elle. Belle évolution de ce tandem.

Il reste Mason. Mason, Mason, Mason. Grandiose intrigue avec le couple gay dont il doit fauché l'âme, l'un mourant accidentellement, l'autre se suicidant ne pouvant pas vivre sans lui. Le couple est magnifique, respirant le bonheur et surtout, faisant regretter à Mason de ne jamais connaitre cela. On est vraiment ému lorsque le compagnon panique, que Mason reste là contre son gré, se préparant à prendre une autre âme et le fauché qui cherche à convaincre Mason d'aider son ami, de l'empécher de faire une bétise. Les dialogues sont parfaits chez les 3 et tout est parfaitement logique. Mais surtout, l'intrigue nous rappelle que nos 5 amis ne font pas un boulot facile. Dans cette intrigue, la mort apparait extrêmement cruelle et surtout pas drôle du tout. L'un glisse et se cogne la tête, l'autre se suicide. Deux morts affreusement banales, qui peuvent arriver à n'importe qui. Il n'y a pas le moindre élément humoristique dans ces deux morts. Le but est clairement de nous rappeler que mourir et faucher les âmes, ce n'est pas fun. Et tout comme l'intrigue de Daisy, cela nous rappelle à quel point les faucheurs restent humains. Ces expériences les marquent et les pèsent. On comprend mieux la position de Ruben qui a pour philosophie de rester à l'écart, spectateur de l'humanité. C'est probablement parce qu'il en trop vu pour continuer à pouvoir absorber les sentiments déclenchés par ces âmes juste avant leur mort.
Et il faut aussi signaler que les trois acteurs sont impécables, servant à la perfection l'excellente écriture.

Bref, encore du très bon Dead like me qui navigue entre le simplement bon de Daisy et des Lass à l'excellente intrigue de Mason.

> A suivre : Un second Dead like me

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