Dead like me - Episode 1.04 - Analyses en séries

8 avril 2008

Dead like me - Episode 1.04

Combattre le destin / Reapercussions
Saison 1, Episode 4 sur 14
Diffusion us : Showtime - 18 juillet 2003
Diffusion française : Jimmy - 20 février 2004, puis France 4 - 1er avril 2008
Disponible en DVD

Résumé :
George trouve un nouveau moyen pour ne pas faire son job de faucheuse mais là encore, son boulot la rattrape.

Mon avis :
On continue à explorer le coté branleuse de George qui aime ne rien foutre et déployer beaucoup d'énergie pour ne rien faire. Et puis bon, on la comprend. Pour elle, collecter les âmes revient à tuer les gens. Et on n'est pas serial killer de mère en fille chez les Lass. La nouvelle façon qu'elle trouve, c'est en se rendant à un rendez vous de Roxy qui ne vient pas. La personne qui devait mourir ne s'est tout simplement pas présentée et elle va continuer sa vie jusqu'au prochain rendez vous avec la mort. George comprend alors que si elle empèche les gens d'être là où le ticket l'indique à l'heure prévue, ils continueront à vivre comme si de rien n'était. Elle s'empresse donc d'empécher JP Monroe de se rendre là où il devait mourir en sortant une histoire de viol par son fils. Il ne meurt pas. Mais en intervenant ainsi, elle l'a empéché d'étudier un rapport qui préconisait de ne pas mettre en vente le Ab Solver, trop dangereux car risquant d'entrainer une électrocution lors du contact de la sueur avec l'appareil. Résultat : des dizaines de gens meurent et George et ses amis doivent en collecter les âmes.
Là encore, une belle réussite pour cette histoire. Le parallèle sur la réalité où chaque action a des conséquences imprévisibles est bien mené. Encore une fois, le sujet est très triste, très cruel mais pourtant les acteurs et les dialogues font passer ça avec le sourire. Et en plus, ça balance une bonne grosse pique sur les américains friands de ce type de ceinture amaigrissante. Si tu veux maigrir, c'est pas en restant affaler sur ton canapé, une ceinture électrique autour de la taille.
Tout n'est néanmoins pas rose. Le jeu de Ellen Muth n'est pas hyper convaincant lorsqu'elle comprend pourquoi il y a tant de morts et que tout est de sa faute. Ensuite, il n'y a pas de Betty, coincée à la morgue.

George apprend aussi avec Roxy lorsqu'elle comprend que son boulot de merde n'estp as aussi merdique que celui de Roxy et qu'elle a fait la même erreur qu'elle en sauvant un gentil monsieur qui prenait tous ses PV avec le sourire et offrait même des bonbons à Roxy. Son rayons de soleil. Cela permet à George de comprendre que son boulot n'est pas si merdique que ça et qu'elle a de la chance finalement de se trouver chez Happy Times sous la tutelle de Dolores. Et Crystal fait sa première vraie apparition parlante dans cet épisode au cours d'une intrigue très space où elle s'amuse à lécher les combinés de téléphones et éternuer sur les claviers d'ordinateur. La vengeance de George est pas mal non plus avec la merde étalée sous le bureau de Crystal et la paix signée entre les deux, sous forme de respect de l'une pour l'autre.

Mais le vrai gros morceau de l'épisode réside évidemment dans l'intrigue de Mason. Si celle du précédent épisode où il pique le butin d'un voleur dont il devait prendre l'âme en répondant aux questions d'un magazine féminin de Betty n'avait aucun intérêt, celle-ci, sans avoir plus d'intérêt est monstrueuse. Lui et Ruben doivent suivre un groupe de vieilles dames vers Vegas dans un avion et Ruben se retrouve interroger par la police pour avoir dit "je vais tuer ce bébé", bébé qui hurlait (allez hop, une pique contre la sécurité trop zélée des aéroports) pendant que Mason a droit à une fouille anale (hum Callum Blue nu), Rex ayant senti qu'il avait de la drogue, drogue planquée dans un préservatif dans son intestin. Et la capote explose. Mason se tape alors une méga overdose et un trip mémorable dans lequel il découvre que son pénis est la clé. Monstrueusement bon.

Chez les Lass en vie, il se passe quelque chose d'un poil plus passionant que la photo de famille du précédent épisode avec Reggie qui collecte les oiseaux morts pendant que Joy cherche désespérément à reprendre contact avec sa fille, une mission qu'elle est à deux doigts de lacher mais elle prend sur elle lorsque Reggie accepte de faire une activité avec elle, la taxidermie. L'intrigue est assez intéressante parce qu'elle s'attarde sur les réactions des vivants après la perte d'un être cher alors que ce n'était pas son heure. Mais bon, l'intrigue ne serait pas là qu'elle ne manquerait pas. Les scénaristes n'ont pas encore trouvé le truc pour rendre les Lass intéressants. Mais ça va venir.

Bref, encore un épisode mélant habilement situations dramatiques et un humour noir et décalé, très british dans l'esprit qui sied parfaitement à la série. Comme dans les précédents, quelques broutilles sont pas au top (Les Lass, l'intrigue Happy Times trop légère, trop longue scène de Dolores sur le "biiiilaaan", jeu raté de Ellen Muth lorsqu'elle pleure) mais qui n'entachent nullement l'ensemble.

Posté par Speedu à 19:18 - Commentaires […] - Permalien [#]