Prison Break - Episode 3.13 - Season finale
The art of deal
Saison 3, Episode 13 sur 13
Diffusion us : FOX - 18 février 2008
Diffusion française : M6
Résumé :
Maintenant qu'ils ont respiré l'air frais de la liberté, il est temps de récupérer LJ.
Mon avis :
Moins d'action qu'auparavant. Et là, je me rends compte que mon début est bancal parce que j'enchaine "moins d'action" avec une course poursuite ouvre l'épisode. Enfin tant pis, c'est pas grave parce que niveau action, la course poursuite, c'est pas ça. Il faut dire que c'est très très mal réalisé. On ne comprend rien avec les changement incessants d'angle de vue et les petits zooms. C'est complétement foiré cet effet et ça gache la course poursuite. Par contre, quand Lincoln punche Whistler à la fin, c'est excellent. Ah Lincoln ... Michael passe donc au plan B avec rendez vous sur la plaza de Francia (avec un drapeau français au cas où on aurait pas compris la traduction place de la France. Enfin, ça peut se comprendre pour un américain). Mais c'était une feinte, c'était juste pour voir si LJ et Sofia étaient encore vivants. Le vrai rendez vous est au musée. Et Michael a même prévu le plan de secours qui fonctionne presque bien puisque Sofia se prend une balle pardue et que Michael ne peut pas tirer sur Gretchen pour se venger. Tout le monde se retrouve à l'hôpital autour de Sofia et Michael part direction Scottsdale en Arizona apparament (vu que c'était ce qui était indiqué sur le dossier trouvé chez Sofia). Il est décidé à venger Sara en tuant Gretchen tandis que la pauvre Gretchen est indentifié comme le maillon faible par Mahone qui s'allie à Whistler pour on ne sait trop quoi.
L'intrigue réussit ce qu'elle avait à faire : boucler la saison et lancer la suite. C'est le principal. Sauf qu'on voit mal Lincoln rester tranquille chez Sofia pour élever LJ. Comme on voit mal Michael tuer de sang froid Gretchen. Je dois dire que c'est encore jouissif de voir un plan de Michael en action. Tout coule de source et est logique. On retrouve le Michael qui pense plusieurs coups en amont comme lors de la saison 1. Bon, on évite pas quelques grosses incompréhensions comme le fait que Michael se tienne 2h 40 flingue tendu au milieu des flics sans que personne ne le remarque ou encore que le sniper ne les abatte pas quand ils se barrent tranquille de la plaza de Francia. Mais à part ça, c'est vraiment classe de voir Gretchen se faire balader par Michael et encore plus que LJ se foute de sa gueule. Pour une fois, il était cool le LJ dans cet épisode. Enfin pas chiant, c'est déjà ça. Et je sens poindre que la captivité l'a rendu amoureux. Enfin , c'est normal, qui ne craquerait pas pour Danay Garcia ?
Pendant ce temps, après avoir frolé la rissolée de noisettes de pédophiles, Sona récupère un nouveau leader nommé T-Bag qui exécute froidement Lechero. Bye bye Lechero. J'adore Bellick à coté qui regarde tout sans rien comprendre, complétement dépassé et finalement désespéré.
Pendant ce temps, Soeur Mary Francis est de retour. Pas besoin d'en dire plus. :) Hum, faut que je change mes dessous maintenant.
Pendant ce temps, Sucre creuse sa tombe, mange de la terre et finit à Sona, en remerciant presque Scofield de l'avoir foutu dans cette merde.
Pendant ce temps, Mahone en est à son 14eme club soda.
Pendant ce temps, la chemise ouverte de Lincoln a enfin rejoint les neurones de Lincoln pour bronzer sur la plage hawaiienne.
L'ensemble de la saison se tient mais on sent qu'elle a été plombé par la décision de la FOX de prolonger l'intrigue Sona au delà des 5 ou 6 épisodes prévus. Puis est arrivé la grève qui a forcé les scénaristes à devoir aller jusqu'à 13 épisodes avec une intrigue de moitié moins d'épisodes. C'est dommage parce que cela nuit vraiment à l'image de la série ces épisodes improvisés et totalement irréalistes.
Bref, un final qui remplit son office de season finale de belle manière en bouclant les intrigues de la saison tout en lançant la prochaine. Encore un bon épisode. On sent vraiment que la saison a souffert de la décision de la FOX et du fait que les scénaristes ne sont pas aussi doués que Scofield pour improviser.