Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Analyses en séries
13 décembre 2006

Boston Justice - Episode 2.11 : La vie à tout prix

bj211Boston Justice - Saison 2, Episode 11 (/27)
La vie à tout prix / The cancer man can

Diffusion us : ABC - 10 janvier 2006
Diffusion française : TF1 - 12 juillet 2006
Diffusion belge : RTBF (La Deux) - 9 décembre 2006

Résumé :
Denny se trouve une compagne de sexe. Denise s'occupe avec Paul d'un cancéreux attanquant un autre cancéreux qui avait acheté sa place dans un programme test d'un nouveau médicament. Jerry "la main" devient extrêmement nerveux à l'approche des votes du nouvel associé du cabinet puisqu'il a en face de lui Brad.

Mon avis :
Episode exceptionnel. A plus d'un titre : déjà, Michael J Fox en guest star. Rien que ça rend l'épisode incontournable. L'interpète du cultissime Marty McFly dans Retour vers le futur ou l'extraordinaire conseiller du maire de NY dans Spin City. Un acteur génial frappé par la maladie malheureusement. Autre raison : William Shatner. Certes, je sors ça à chaque épisode. Sans lui, je taperais probablement NCIS ou FBI en ce moment même plutôt que Boston Justice. Mais là, c'est énorme. C'est WIlliam Shatner, mais nu ! Et en pleine partie de sexe en prime. Go Denny ! Go Denny !
Enfin pour conclure les raisons : les histoires, passionantes et imprévisibles.

On va commencer par Michael J. Fox. Il est pété de thunes. Mais du genre à se torcher avec des billets de 100 quand il fait popo. Mais il a un cancer des poumons. Et il apprend qu'une étude va être faite sur des nouveaux médicaments pouvant le soigner. Avec son argent, il va s'assurer d'entrer dans l'étude et de recevoir le médicament et non le placebo. Seulement un des autres candidats à ce médicament ayant reçu un placebo a connaissance de cette histoire et il attaque alors Daniel Post, le mec riche, qui fait appel à son ami Paul qui refile le bébé à Denise parce que ça lui rappelle trop sa défunte femme.
Le procès démarre donc et il est impossible pour Denise de ne pas faire passer son client pour un monstre à la barre, privant un autre du véritable médicament. C'est vrai que c'est très dur de ne pas voir Daniel comme un monstre s'achetant sa vie. Et ce même malgré ce qu'il fait par ailleurs comme verser des millions bien avant le gouvernement pour aider la Nouvelle Orléans après l'ouragan Katrina ou autres aides financières envers par exemple les écoles de Boston. C'est un mec bien Daniel Post mais qui passe pour un horrible monstre parce qu'il avait l'opportunité de s'acheter une place dans le programme. Une chance de continuer à vivre. Et c'est là le gros point faible de l'argumentation foireuse de Denise (mais on y aura peut-être droit avec la suite de cette histoire dans le prochain épisode) : mettre le jury en face du problème : lequel des membres du jury ne ferait pas la même chose que lui si ils en avaient la possiblité financière ? Elle ne le fait tout simplement pas. Elle laisse la défense (interprétée brillament par Erica Gimpel) gagner et l'aide même n'arrivant jamais à faire sortir Daniel de cette image de monstre froid et sans coeur, tueur d'un inocent finalement.
Et à coté de ça, on a le plan drague de Daniel sur Denise. Assez mal venu je dois dire, mais qui permet de contrebalancer son image monstrueuse puisque c'est là qu'on apprend ses multiples dons qu'il fait et la façon bénéfique dont il se sert de son argent. On ressort de l'épisode incapable de savoir quoi penser : oui, c'est monstrueux ce qu'il a fait. Mais ... Il le méritait peut-être plus par ses actions pour la communauté que son opposant simple citoyen. De toute façon, la question est réglée puisque le médicament ne fonctionne pas et tous deux vont mourir. Seulement voilà, l'autre malade a décidé de ne pas se laisser faire, ni acheter et prendre la seule chose que Daniel ne peut s'offrir : le temps. Il a l'intention de lui pourir la fin de sa vie, ses derniers mois. Et ça, ça va encore plus dans le sens d'une réhabilitation en faveur de Daniel : quel homme censé refuserait une grosse somme d'argent et de passer tranquillement ses derniers jours auprès de sa famille pour aller pourir celle d'un autre au tribunal ? Chose que Paul tente de lui faire comprendre et on sent dans les non dits qu'il a souffert de ne pas passer ses derniers jours auprès de sa femme, de profiter d'elle jusqu'à la dernière seconde.

On passe à Alan et Jerry. C'est l'heure de la désignation du nouvel associé. Brad est en bonne position mais Jerry est l'homme de l'ombre sans qui beaucoup d'affaires n'auraient pas été gagné. Bon, on trouve le défaut de l'épisode précédent avec Brad : la fin est prévisible : Comment Jerry introduit à l'épisode précédent pourrait devenir associé à la place de Brad là depuis le début ?
Mais par contre, la série part à nouveau en live avec le pétage de plombs de Jerry qui en vient à menacer Shirley de l'égorger si ils ne font pas de lui un associé. Et il connait tout le système tellement bien qu'il sait comment rendre valide cette nomination sous la contrainte et la menace. L'intervention d'Alan permet de le calmer et il va le défendre dans le procès à venir contre le cabinet.
La série arrive encore à nous surprendre et finalement de manière totalement naturelle : on démarre sur une simple concurrence entre Jerry et Brad avec l'aide de Alan pour amadouer les décisionnaires en faveur de Jerry puis il disjoncte. Mais le personnage nous est tellement bien présenté à l'épisode précédent et dans celui-ci que c'est normal ce pétage de cable. Et même si on sait que Shirley ne va pas mourir, pourquoi pas la blesser gravement ? Jerry aurait pu le faire. La série aurait pu aller aussi loin. Ils ont bien coupé les doigts d'un prêtre à la hache.
En plus, encore et toujours Alan à l'attaque et il dénonce les pratiques : c'est bien beau de faire des multiples lois anti discrimination mais la réalité est là : on préférera toujours le Ken de Barbie à Shreck. Même si le Ken vient de trancher les doigts d'un prêtre et glande le reste du temps dans le cabinet.

Enfin, on conclue avec le monumental William Shatner. Encore une fois parfait. Toute la scène d'intro où il est honoré pour son action envers les enfants est magistrale : entre les invités qui ne savent même pas de quoi parle l'association des enfants et Denny qui saute une blonde dans le vestiaire, on démarre très fort.
On poursuit cette ligne de conduite de Denny qui est comblé sexuellement par cette blonde et qui remet ça plusieurs fois, y compris dans son bureau, les stores ouverts et donc il a exhibé ses talents de forniqueur à tout le cabinet. Bien joué Denny !!!
Le problème, c'est que c'est la femme parfaite de Denny et le mariage est en route. Et Denny plante Alan pour la liste de mariage plutôt que le cigare victorieux de fin d'épisode.

Bref, le meilleur épisode de la saison pour le moment. Quasiment aucun défaut, c'est parfait. C'est drôle, c'est critique, c'est imprévisible, c'est génial !

Publicité
Commentaires
Publicité