Prison Break - Episodes 1.20 et 1.21
Prison Break - Saison 1, Episodes 20 et 21 (/22)
Sans retour / Le grand soir
Tonight / Go
Diffusion us : FOX - 1er et 8 mai 2006
Diffusion française : M6 - 1er novembre 2006
Résumé :
Bellick ayant découvert le trou, mais Westmoreland l'assomant, l'équipe n'a pas d'autre choix que s'évader le soir même.
Mon avis :
C'est gonflé puisqu'il reste encore
un épisode et ils sont déjà dehors. Le plan final du 1.21 aurait pu
faire un plan final de la saison parfait avec cette remontée sur la
corde d'où Michael a disparu et plus personne sur le rebord du mur.
Mais non, la production a choisi de les faire sortir un épisode avant
la fin. L'épisode de trop ? L'épisode parfait ? Surtout qu'il y a
tellement de choses laissées en suspens que je vois mal comment tout
pourrait se résoudre en un seul épisode.
Mais reprenons par le début. Bellick découvre le trou. C'était la
fin psychopate de l'épisode précédent. Les 3/4 ont hurlé
"NAAAAAAAAAAAN" devant leur télé, l'autre quart "OUAAAAAIS !" parce
qu'ils sont pour les forces de l'ordre, peu importe qu'elles aient
raison ou non. C'est vrai quoi, c'est l'authorité bordel.
Et on
reprend pile à cet endroit avec Charles Westmoreland qui passait pile
par là. Rapide baston entre le vieux et le gros qui tourne à l'avantage
du vieux mais avec des dégats de la part du gros puisque Charles a bu
le café par les reins. Bon, passons sur la présence surprise de Charles
là. On veut bien accepter que péter du béton à la masse fait du
bruit et empèche d'entendre le vieux arriver. Là où j'ai plus de mal,
c'est avec la blessure de Charles qui au fil des minutes et des plans
dessus s'élargit. Regardez bien à nouveau quand il retire l'éclat de
verre, la largeur est de 3 centimètres max. Et sur le dernier plan de
changement de pansement, la blessure atteint facile les 10 centimètres
de large. Premier détail qui gêne. Deuxième détail : il est vieux, pas
super fort et entaillé que ça lui fait super mal. Et il arrive en deux
minutes chrono à ligoter Bellick fermement et le descendre dans le trou
? Pis d'où elle sort la corde ? Alala les détails ! Il faut soigner les
détails messieurs les scénaristes ...
Donc Bellick est out pour un épisode et demi se tortillant comme le cochon qu'on va griller avec du scotch au lieu d'une pomme dans la bouche. Rien à signaler de ce coté là si ce n'est qu'il met du temps à trouver la vis qui dépasse du scier les liens. Et que ses collègues feraient bien d'aller voir un spécialiste pour leurs oreilles vu le boucan qu'il fait à deux mètres sous leurs pieds sans rien pour stopper le son. Ah non, l'autre l'entend. Mais dehors, à 30 mètres de là ...
Donc Charles a sauvé le plan maisp our une poignée d'heures. Il
prévient les autres et Michael commence à péter un cable intérieurement
devant la multitude de problèmes syndicalement imposés. Va te plaindre
Wentworth Miller ! Stop aux problèmes imposés !!! Une bonne grêve après
l'émeute d'il y a 15 épisodes. Ca le ferait.
Donc Michael improvise
l'accélération du plan : il pique un bout de bois au Taj Mah Al, il
raconte tout à la doctoresse et envoie C-Note faire les courses. Tout
se passe à peu près bien pour lui qui fignole la maquette du Taj toute
la journée pendant que Charles surveille l'acrobate, que C-Note achète
du détergeant après s'être battu avec son ancien pote (les amitiés ne
résistent pas aux soldes), Abruzzi téléphone et prie, Sara se ballade,
T-Bag tibaguise et Charles s'auto soigne. Et Lincoln pendant ce temps
bronze à l'ombre sur son hamac de métal.
La journée s'écoule lentement mais avec une bonne montée de tension bien retranscrite avec petit flashback de rappel (revoir sa famille pour C-Note, revoir sa fille pour Charles, revoir la traitresse pour T-Bag, ne pas revoir l'autre brute pour Tweener, ne pas repicoler pour Sara, ne pas se faire griller pour Lincoln, et retrouver son boulet hispanique tout moche pour Sucre d'amour.). C'est beau, c'est émouvant, c'est bien. Sauf pour Sara qui plombe le rythme à chaque fois avec sa soudaine envie de repicoler et se reshooter à la morphine. Ce qui m'a choqué pour la picole vu que l'épisode flashback n'abordait pas du tout ce point mais seulement son coté junkie. La seule bonne scène bien rythmée, c'est l'enchainement des news de papa Tancredi futur vice président et le face à face avec lui au restaurant.
Il ne reste que une heure. Il ne reste qu'à blanchir les tenues pour faire "camouflage" comme le dit magnifiquement Sucre d'amour. Tout va bien ? Oui. Jusqu'à ce que Pope pète le Taj Mah Al. Il reste 45 minutes et gueule d'ange est appelé chez le Pope !!! Et là, énorme choc. Michael avait tout prévu et affirme qu'il va s'évader au Pope qui rit presque jusqu'à ce que Michael sorte la lame et menace Pope qui , contraint, fait transférer ce gros glandeur de John Doe en infirmerie avant de se faire ligoter et assomer puis mis au placard. Et que sa ligne soit occupée comme il confirme à la cruche de secrétaire. C'est bon, retour en cellule. Petite engueulade à l'amour sucré qui a préférait gerber que dévisser. Zou, ça devisse, ça planque C-Note, et ça se lance avec cet abruti d'acrobate qui se retrouve avec une tenue blanche atteinte de bleuïte aigue.
Ca navigue dans les tunnels avec le cousin de l'amour sucré, introduit parce que Hurley de Lost fait des émules (quota gros après les quotas blacks à la télé us ?), ça tombe sur Bellick à peine détaché. Ca le religote, ça lui pique sa veste et ça avance. La grille est là, c'est la fête et l'alarme retentit ! AAAAAAAh !!!! Pub ! AAAAAHHHHH ! Et pas une minute, pas deux minutes. Nan, nan 7 minutes comme tous les épisodes. Vive le matage au magnéto.
Heureusement, ce n'est pas un problème syndicalement imposé, juste
ce petit farceur de gueule d'ange Bellickisé. C'est l'alarme incendie
du quartier psy pour les faire sortir et ainsi, ils se glissent dedans
ni vu, ni connu. Enfin presque parce pas délicatement est introduit un
plan de quelqu'un les surveillant. Bellick s'est il libéré ? tatadaaaaa
! Nan, après avoir shooté le garde déjà shooté vu sa tronche, et après
avoir rejoint l'infirmerie et péter la grille à coup de génie, le
disjoncté (et non le détraqué) refait son apparition. Trop trop génial
Silas Weir Mitchell dans ce rôle. Lincoln émerge enfin et prononce sa
première phrase depuis une éternité : il vient avec. Cool.
Il ne
reste plus qu'à ramper le long du cordage électrique et à eux la
liberté. Lincoln y va en preumz parce que bon, c'est pour le faire
sortir que tous sont là et que ben n'ayant rien glandé, il pète le feu
donc il y va. Un petit plan sur l'attache qui tient par miracle. Puis
tout le monde y va. Sauf Charles qui décide de claquer là. De toute
façon, je sais même pas pourquoi il est parti dans le tunnel, il savait
très bien que faire des acrobaties, il y arriverait pas. Donc il claque
mais pas avant de faire promettre à Michael d'aller voir sa fille et de
récupérer non pas un mais 5 millions sous un silo à blé dans l'Utah. Et
presque tous l'ont entendu évidamment. Donc tout le monde y va. La
secrétaire percute que c'est long quand même pour Pope qui écoute le
rires et chansons local en fait. C'est bizarre. Elle va voir et le
trouve pas. On appelle un garde, rien, puis deux rien. Puis trois et oh
miracle, un éclair de génie : "vous avez essayé le portable ?" Ils
trouvent Pope et l'alerte est donnée alors que Michael glisse ailleurs
et que cousin sucre se décide à y aller et oh la méga surprise après 72
plans sur l'attache qui tient par miracle, elle cède sous le poids de
cousin sucré. Et il tombe et Michael a du mal à atteindre la main de
Lincoln et cousin sucré est coincé et et et et ben non, personne en
haut de la corde. Taaaaaaaadaaaaadaaaaaaaaaa ! C'est réussi ! ils sont
dehors !!!! YOUPI !!!
Tout est parfait ou presque hormis l'hyper facilité scénaristique de
Charles en début avec Bellick et le QI soudainement d'une huitre morte
des gardes. Et les très très chiants plans sur l'attache suivi en
général d'un travelling sur cousin sucré. Tout le reste, ben c'est
parfait. Un cours d'école pour la réalisation, le montage et la
musique. La tension est palpable de bout en bout avec un crescendo
hallucinant. Tout est parfaitement bien amené. Tout arrive quand il
faut. Tout s'emboite à la perfection avec les rappels qu'il faut, comme
le trou dans le mur à la tête du diable, et tout ça.
J'allais
oublier un reproche, Sara donc. La doctoresse reste le point faible du
lot parce que 2 épisodes de plans contemplatifs du bar ou du lac c'est
pas génial surtout quand on sait qu'elle va lui ouvrir la porte. On
arrive pas à s'inquiéter de son choix tellement évident, ni même de sa
progression mentale pour arriver à faire ce choix. C'est vraiment le
point faible.
Pendant ce temps, dehors, Veronica déniche l'endroit où se trouve le vice président même si elle ne sait pas qu'il y est et elle va y aller avec Nick qui nous avait révélé sans surprise qu'il était une taupe la semaine dernière. Sauf que Abruzzi et son homme de main ont d'autres plans pour lui puisqu'il doit amener Veronica à l'aéroport pour la menacer pour que gueule d'ange révèle où est ce fameux Boticelli (oui, oui, je sais plus comment il s'appelle et j'arrive vraiment pas avec ce nom pourtant répéter 3x par épisode). Finalement, il craque et laisse partir Veronica mais n'arrive pas à se barrer à temps avec son père. Pan, plus de papa, pan, pan, plus de Nick. Pendant ce temps, LJ prouve qu'il est bien le fils de son père en ne faisant rien du tout, n'étant même plus dans la série. J'attends son arrivée à Fox River dans le 1.22.
Enfin, reste la vice présidente laché par son cartel pas de la drogue tout ça parce que le président actuel l'emmerde en devenant soudainement écolo. Elle perd pied dans les sondages, elle perd la confiance du cartel, elle perd sa traitresse de colaboratrice. Reste que ce bon vieux incapable d'Owen / Kellerman.
Bref, encore 2 épisodes magistraux, moins entachés
que d'habitude par des problèmes de logique, excepté Charles / Bellick.
Et puis bon, c'était ralentissant et chiant les passages de Sara hormis
le trop court face à face avec son père. Et une minute de silence pour
le génial Muse Watson en Charles qui ne réussit pas l'évasion. Cousin
Sucré, on s'en fout, le père de Nick encore plus. Allez, je vais être
sympa et offrir 30 secondes de silence à Nick, juste pour vous
mesdemoiselles parce qu'il n'est pas si moche même si il n'arrive pas à
la cheville de Wentworth Miller (Michael Scofield, alias gueule d'ange)
ou Dominic Purcell (Lincoln Burrows), ou encore Amaury Nolasco
(Fernando Sucre). Finalement, il allait bien avec Veronica, le maillon
faible féminin pour ces messieurs puisqu'elle est jolie sans plus, loin
de valoir Sarah Wayne Callies (Sara Tancredi) ou Holly Valance (Nika
Volek, madame Scofield)
Après 21 épisodes, la série reste toujours
aussi jouissive. Plus qu'un épisode + le season premiere dans la
foulée. Ca s'annonce grandiose avec tous les enjeux qui restent :
réussir à s'éloigner de la prison, réussir à éliminer les boulets,
réussir à récupérer l'avion d'Abruzzi sans lui dire où est l'innocent,
récupérer Sara et Nika (pour s'occuper dans l'avion), libérer LJ, faire
tomber le cartel, faire tomber la présidente, faire changer de camp
Kellerman, récupérer le fric de Charles, dire un petit bonjour à sa
fille et poster une maquette déjà peinte du Taj Mah Al à Pope. Tout ça
en un épisode. Ils ne sont pas sortis de l'auberge. Ah ben si,
justement :-)