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Analyses en séries
4 juillet 2006

Grey's anatomy: A coeur ouvert - Episode 2.08 : Ainsi soit il

Grey's Anatomy : A coeur ouvert - Saison 2, Episode 8
Ainsi soit il / Let it be

Diffusion us : ABC - 13 novembre 2005
Diffusion belge : RTL TVI - 25 juin 2006
Diffusion française : TF1 - 21 août 2006

Résumé :
Georges voit sa vie sauvée par un pigeon. Des amis des Sheppard viennent leur pourrir la vie avec leur problème médical. Meredith s'occupe de deux petits vieux. Christina et Preston voyent leur dîner sauvé par une crise cardique.

Mon avis :
Grey's Anatomy, c'est bien. Mais ça ronronne là. On avance pas d'un millimètre dans les intrigues : Alex et Izzy se roulent des pelles, Christina et Burke sont toujours ensemble, Georges est seul, Meredith fait chier, les Sheppard sont sur la corde raide et si, si, Miranda a une vie.

Zéro évolution donc sur le plan soap, ce qui oblige à se rabattre sur les intrigues médicales. Celle de Meredith ne va pas aider. Personnage boulet, petit couple vieux vu mille fois dans Urgences. Elle est malade. Monsieur l'apprend mais demande à Meredith de ne rien à sa femme pour ne pas la traumatiser. Idem quand elle l'apprend à la femme. Et les deux vieux repartent vers Venise en amoureux pensant que l'autre ignore la situation de la femme. Oui, les petits vieux, faut les laisser dans leur béatitude, surtout quand cela fait 50 ans qu'ils sont ensemble. Remarquez, au moins, Meredith ne gache pas une potentielle bonne intrigue médiacle.

Le cas Christina/Preston est basique : crise cardiaque, opération, sauvetage. Là où cela prend de l'intérêt, c'est qu'il signale que la relation entre eux est purement physique, n'allant pas plus loin et les habitudes de l'un surprend l'autre. Et le dîner se déroule dans un silence et une incompréhension. Si l'autre n'avait pas eu la bonne idée d'avoir un coeur si faible, la tournure de la fin de dîner aurait pu briser notre couple. Et là, il est clair que ces deux-là ne vont pas aller très loin.

Le cas Georges et son pigeon : Georges mange un sandwich. Un pigeon chie dessus et Georges n'est pas écolo. (ça me fait penser à la pub : "mais Georges n'est pas très pratique") Le truc finit par terre et Georges marche avant d'entendre un homme s'effondrer sur le sandwich et le pigeon qui le mangeait (futé le pigeon qui veut bouffer). Heureusement, super Georges est là et il s'étonne que le mec n'ait rien après une chute de 5 étages. Et la vie c'est cool, jusqu'à ce qu'il comprenne que le mec avait tenté de se suicider (et là, la pub devrait dire : "mais Georges n'est pas très futé" parce qu'on l'avait tous compris depuis belle lurette).  Puis on colle une romance de merde avec la comptable, un nouveau mensonge et un mec qui peut crever tout heureux.

Mais le gros cas revient à Addison/Derek avec leurs amis de New York qui débarquent. Madame veut se faire pleins de bidulectomies pour virer ses seins, son utérus et compagnie à cause d'une maladie génétique qui pourrait la tuer d'un super cancer. Un traitement préventif donc. Comme si un gros fumeur allait se faire retirer les poumons de peur d'avoir un cancer plus tard. Du coup, les couples sont divisés : Addison "ouais go my friend, pas besoin de tout ça pour être une femme !. Derek : "mais il ne veut pas toucher des seins en plastique ! et accessoirement, il veut des gosses !". (on remarquera la priorité des mecs quand même : il vaut mieux que je tripote des vrais seins pendant 5 ans que des faux pendant 50 ans. Les scénaristes seraient ils anti siliconne ?)
Finalement, la rousse démoniaque l'emporte : "Ha ha ha (rire sadique), tu peloteras une femme en plastique et t'auras pas de gosses parce que c'est tellement cool de s'affirmer comme femme sans attribut féminin !". Et le gentil mari accepte parce que finalement, c'est bien des gros seins en plastique, ça offre plus d'attaches pour les mains quand il va et vient. Il est mieux fixé et sera plus performant.
Bon, j'extrapole un peu beaucoup en délirant mais dans l'ensemble, l'intrigue est assez mal écrite malgré son intérêt évident sur un couple en crise : mon mari m'aime t'il pour ce que je suis ou pour la bombe que je suis ? Doit on traiter préventivement ou non ? Ce sont deux points très intéressants mais tout l'ensemble est trop mal écrit, trop bancal pour tenir la route sans ressembler à du grand n'importe quoi.

Reste Miranda : Au fait, après avoir révélé que je suis mariée, voilà que je suis enceinte. L'art de balancer hyper délicatement la vie de Miranda mérite des applaudissements.

Bref, un épisode moins captivant qu'à l'accoutumée sans pourtant être mauvais. Mais l'équilibre n'est pas vraiment atteint entre l'intérêt et l'écriture. Dommage.

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