Desperate Housewives - Episode 1.04 : Amante, épouse et victime

Desperate Housewives - Saison 1, Episode 4
Amante, épouse et victime / Who's that woman ?

Diffusion us : ABC - 24 octobre 2004
Diffusion vf : C+ - 15 septembre 2005 & M6 - 30 mai 2006

Note : Même titre vf pour la diffusion Canal + et M6

Résumé :
Lynette :
Ses jumeaux sont des Picasso période bleu dont la toile n'est autre que la petite Tiffany. C'est la goutte de peinture à l'eau qui fait déborder la maitresse qui décide de les virer de l'école. Enfin si quelqu'un arrive à les séparer. A moins que Lynette ne drogue ses enfants. Et elle s'y refuse. Parce qu'elle voit les bons cotés qu'ils ont (magnifique mug) et que drogués, ils pourraient le perdre. Et puis leur excitation, c'est une part de leur identité. Pour une fois, Lynette a droit à une splendide intrigue. On balance sur la facilité du recours à la médication dès le moindre problème (en général, pas que pour les enfants hyperactifs.) et on nous montre une mère vraiment aimante. Felicity Huffman est parfaite dans le rôle et renvoit un contraste saisissant à Bree lors de leur petite discussion à deux. Lynette se moque des apparences et elle aime ses enfants. Bree ne vit que pour l'apparence et on peut se demander si elle aime réellement ses enfants.

Bree :
Les enfants se rendent compte que malgré tous les efforts de Bree, le mariage est mort. Du coup, le boulet d'Andrew va ... dans un club de strip tease. J'ai rien contre les clubs de strip tease (au contraire même et surtout quand on montre une scène dedans) mais je ne comprends absolument pas l'intérêt de cette scène à part confirmer que Andrew est un boulet mais on le savait déjà parce que 1- c'est un ado, 2- sa vf ne fait que des boulets en puissance en général.
Mais là encore, Marcia Cross par son jeu rend toute l'intrigue mémorable aussi bien dans le club de strip tease (j'ai adoré ton chant à la messe dimanche - Tu crois que ce ne sont pas les filles de quelqu'un ?) que le coup de la punition sous forme de retrait de porte de chambre. Bree est parfaite et Marcia Cross est parfaite en Bree.

Gabi :
Ce coup-ci, Gabi est surprise par le mec du cable. John fuit donc de la baignore en foutant de l'eau partout. Et comme le gars du cable est là pour installer la télé dans la salle de bain, le pauvre se casse la tête sur l'eau laissée par John. Carlos en rentrant voit ses soupçons confirmés avec un mec là à 8 heures du soir, la chaussette et les bougies. Donc Carlos en bon sanguin latin qu'il est va péter la gueule au mec du cable qui est en fait ... homosexuel.
Les intrigues sur Gabi sont plutôt sympa car humoristiques mais on sent un aspect répétitif de la chose : comment cacher la liaison à Carlos. Faudrait sortir de ce canevas avant d'être lassé.
Le tour de force de l'épisode est quand même de faire passer une agression homophobe et les menaces de mort de Carlos sur à peu près tout le monde comme des éléments comiques. Et cela prouve la richesse d'écriture de la série.

Susan / Edie / Madame Hubert.
Susan veut Mike. Edie veut Mike. C'est la guerre. Edie décide alors de tremper tout son plastique sous l'oeil des abdos musclés et en sueur du beau Mike. Susan réplique par la lettre de pub. Edie râle car une pub, c'est toujours plus efficace qu'un chemisier blanc et fin tout mouillé (t'es bête Edie, fallait pas de sous vêtement en dessous. Surtout que ça ne te sert à rien, ils sont tellement durs qu'ils tiennent tout seuls). Du coup, madame Hubert sort l'artillerie lourde. Ben oui, une Edie qui rale à la maison, c'est chiant. Donc Susan va payer et le chantage commence.
Encore une excellente intrigue sous forme de guerre des voisins. Perso, j'ai adoré. Pas seulement pour le sexe gratuit offert par Mike et Edie mais pour le comique de la situation  qui se transforme soudainement en quelque chose de dur lorsque Hubert va confronter Susan au sujet de sa preuve d'incrimination disparue. Le décor est splendide, les habitants beaux, le climat parfait mais rien n'est parfait : Susan entraine un incendie et ne se dénonce pas. Madame Hubert le sait mais fait du chantage avec une preuve, chantage auquel met fin Susan en commettant une infraction. Rien n'est rose à Wysteria Lane.

Reste le morceau dont on s'en fout : le mystère Mary Alice qui en fait dit s'appeler Angela sur la bande audio. Paul confirme aux filles que Mary Alice était schyzophrénique. Les filles ne le croient pas.
Et le coffre refait surface (ou peut-être à l'épisode précédent en fait). Pas passionant. Ca sent déjà le délayage pour tenir 22 épisodes. Parce que je veux pas dire mais au rythme où elles vont, elles ne sont pas pressés du tout nos wives de découvrir la vérité sur la mort de leur amie.
On se rend compte avec cet épisode que le mystère est totalement dispensable. La vie des 4 wives est largement suffisante pour nous tenir en haleine et nous rendre accro. Le suicide de Mary Alice aurait pû n'être qu'un simple point d'entrée dans la vie de ces 4 femmes à la vie parfaite en apparence mais à la réalité bien différente. Pour moi, tout ce qui touche au mystère est superflu et tend même parfois à allourdir l'épisode (pas ici, c'est déjà ça)

Bref, un épisode dans son ensemble parfait avec de multiples degrés de lecture pour chaque intrigue toute intéressante grâce à l'un ou l'autre des degrés (l'amour de Lynette pour ses enfants, le "tout pour les apparences" de Bree, la méchanceté de Carlos, le comique des situations invraisembables de Susan)

Comments

[AXL]

j'ai encore plus aimé celui là car toutes les filles (même Gabi) ont une intrigue interessante
je sais que Edie est bien pour le contraste et la gueguerre avec Susan mais moi elle me gonfle pour l'instant
et pour le mystère Mary-Alice moi je veux bien savoir qd même, ça m'intrigue !!!